02/01/2010
« Le livre numérique » à la Bibliothèque Médicis
À l'heure où certains font leurs courses pour le nouvel ans, d'autres (soucieux, inquiet ou rêveurs) sont rivés devant leur télé à regarder Public Sénat où se joue à la Bibliothèque Médicis un nouvel acte de la grande question qui les empêche de dormir le jour : l'avenir du livre !
Cette fois ci, Jean-Pierre Elkabbach et ses invités nous parlent du livre numérique :
« Un énorme débat mondial prend de l'ampleur : l'édition doit-elle avoir peur du numérique ? - Les géants d'Internet, Google, Amazon, Sony : vont-ils tuer les livres ? - Un sur deux des 840 professionnels de l'édition confiait avec crainte à la foire du livre de Francfort que dans 10 ans les ventes de livres numériques dépasseront celles du support papier. »
Invités :
Patrick Bazin, Directeur de la bibliothèque municipale de Lyon
Philippe Colombet, Directeur Google Livre France
Emmanuel Hoog, Directeur de l'INA
Jean-Claude- Carriere, Ecrivain (et un peu plus)
Herve Gaymard, Député UMP, « La situation du livre : rapport sur l'économie du livre et son avenir », Gallimard 2009
Loin de la promesse épique de ma présentation et de celle de de Public Sénat, le débat ressemblait d'avantage à un état des lieux des différents courants de pensées sur la question de la numérisation du livre.
Pour le moment, le débat tourne encore autour des questions de la validation et des droits d'auteurs. J'ai malgré tout apprécié la façon dont Jean-Claude Carriere à retourné la question de la pérennité des supports numériques.
Même si rien de nouveau n'a été dit lors de ce débat, il est possible de remarqué la façon dont le livre numérique arrive à gagner peu à peu les esprits. En effet, il y a encore un ans, il était possible d'entendre un tout autre discourt sur le même plateau (pensée toujours présente dans les questions de Jean-Pierre Elkabbach).
Si je puis me permettre de donner mon avis, je suis d'accord sur le fait que le livre numérique ne tuera pas le livre papier. Je pense même que cette question est au faux débat, puisque le livre dont on nous parle réside davantage dans le contenu que dans l'objet.
Lorsque l'objet intervient dans la compréhension du contenu, comme dans le livre d'artiste par exemple, la question ne se pose pas non plus, puisque le contenu ne peut être dissocié de l'objet sans perdre tout intérêt.
Que le livre objet devienne plus rare, oui, c'est une possibilité, mais est-ce un risque ? Personnellement je suis attaché à l'odeur de l'encre et au bruit du papier, mais qu'en sera t'il des générations futures ?
Les cabines téléphoniques et les gros écran bombés ne me manquent pas, pas plus que le doux bruit du gramophone que je n'ai pas connu.
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