Son dispositif permet de générer une combinatoire de 1014 poèmes à partir de 10 sonnets.
C’est pour cette raison que cette oeuvre a été rapidement et largement numérisée, sous des formes différentes, sans pour autant apporter un résultat concluant dans la majorité des cas.
Nous allons tenter ici une numérisation de l’oeuvre de Raymond Queneau, non pour la détourner, la dénaturer ou la contrefaire, mais pour mieux comprendre les obstacles de cette numérisation et découvrir ce qui rend ce livre-objet si unique.
La manipulation, la spatialité et le temps, pensés par Queneau, pour accompagner et encadrer les sonnets et le processus proposé s’incarnent parfaitement dans le livre-objet qu’il propose.
Ces notions sont difficiles à transposer au numérique car elles se heurtent aux lacunes à l’usage habituel d’internet, de l’interactivité ou de l’interface.
La conclusion de cette expérimentation nous en apprend d’avantage sur la maniabilité et l’espace, sur le geste et sur l’interaction. Ces constatations peuvent être appliquées à l’interface qui rassemble ses notions.
Accéder au livret de recherche.
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