Nouvelle Lecture

Bienvenue

// Clément Sayous, étudient à l'Institut d'Art Visuel DNSEP (option design visuel)

Réflexion sur la nouvelle définition du Lecteur et sur son rôle face à l’information et au nouveau média.

A partir des pistes et hypothèses misent en avant lors de la recherche bibliographique, réalisation d’expérimentations autour des grandes questions et de la problématique.
Chaque expérimentation sera accompagnée d’un article explicatif et documenté. Même si elle pourrait parfois sembler courtes ou encore secondaires, ses recherches permettront de construire et d’enrichir un plus grand projet et une réponse direct à la problématique.


Ce blog est le journal de ma recherche.

01/04/2010

L'iPad, l'avenir du web ou la fin d'Apple ?

L'iPad sort demain aux Etats-Unis. Jusqu'ici, j'avais réussi à résister à la tentation de faire un post, me disant, j'attendrai d'en avoir un entre les mains avant de critiquer (et oui), mais le Salon du Livre venant de terminer, je ne résiste pas à la tentation.

Aujourd'hui, nous allons parler "droits d'auteur" et "contenus multimédia". Tout comme sur l'iPhone et l'iPod Touch, l'iPad ne sera pas muni de lecteur flash.

Précédemment, Apple avait invoqué des questions de taille d'écran et de lisibilité. Selon eux, il n'était pas pertinent d'intégrer la technologie d'Adobe pour des raisons techniques liées à l'utilisation. Mais sur l'iPad, avec une dalle de 9,7 pouces... la question est toute autre.
Autre point invoqué par la compagnie, les failles de sécurité et la consommation d'énergie inhérente au format flash (pour le coup, le problème semble plus crédible).


Adobe réagit d'ailleurs assez mal à ce choix :

« Apple continue apparemment à imposer des restrictions à ses périphériques qui limitent aussi bien les éditeurs de contenus que les consommateurs. Contrairement à la plupart des lecteurs de livres électroniques qui utilisent le format de fichier ePub, les clients ne pourront pas accéder au contenu ePub avec la technologie DRM d’Apple sur les appareils créés par d’autres sociétés. Et sans le support du Flash, les utilisateurs d’iPad ne pourront accéder à la totalité du contenu Web, incluant 70 % des jeux et 75 % des vidéos du Web.

Si je veux utiliser l’iPad pour accéder à Disney, Hulu, Miniclip, Farmville, ESPN Kongregate ou JibJab, sans même mentionner les millions d’autres sites du Web, je ne pourrai pas.

Adobe et plus de 50 de nos partenaires de l’Open Screen Project travaillent à permettre aux développeurs et éditeurs de contenus de délivrer [du contenu] à tous les appareils, pour que les consommateurs aient accès à leurs médias interactifs favoris, contenus et applications sur l’ensemble des plateformes, sans tenir compte de l’appareil que les gens ont choisi d’utiliser.
»


Notons que, d'un autre coté, Apple et Adobe ont développé un éditeur d'application pour l'iPhone ! (ou exporteur, je ne l'ai pas encore utilisé)

Se pose alors la question de l'honnêteté d'Apple dans l'histoire. En proposant une telle solution, ils imposent non seulement leur format, leurs normes, mais aussi leurs outils de diffusion en se plaçant comme seul éditeur ou diffuseur de toutes les applications créées pour leurs supports. Commercialement c'est très malin, mais cela pose une vrai limite à la création et à la diffusion d'œuvres multimédia.

Quel sera, dans l'avenir, le rôle du fabricant et du développeur dans le monde de l'édition ?

En tout cas, même si pour le livre, cette question fait débat, la réponse extrême que nous propose Apple risque de faire des petits, et ce, au détriment des artistes, des auteurs, et avant tout du lecteur !



Message ajouté le 28 Août :

Un article à lire sur le même sujet, plus complet et mieux écrit que le miens.

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