03/12/2009
La linéarité et la mort du récit, Recherche //
Je me suis ici intéressé au premier temps de ma recherche, le livret linéaire.
Dans ce livret, je voulais mettre en avant plusieurs choses : la dramaturgie de la page, la question du blanc, le doute, la lassitude et bien évidement la mort du récit...
J'ai donc voulu traduire ces idées à la fois par le dessin et par le texte (signe).
Le dessin est assez classique, personnellement je l'ai dessiner après avoir relu Don Quichote, et en particulier le passage de sa mort auquel je vous renvoi, il parle tout à fait de ce que je voudrais dire sur la linéarité, la mémoire et l'hypertexte.
Il s'agit à chaque fois du même dessin avec des variantes au niveau des yeux.
Pour ce qui est du texte, j'ai finalement choisit de travailler avec du Lorem Ipsum. Depuis que je le connais, j'ai toujours été fasciné par le texte de substitution et plus particulièrement sur le fait que, même si on ne le comprend pas, on le lit, on passe les yeux dessus, et surtout, on le comprend (cf. Champ allusif, Roland Barthes).
Au final, je trouve que le volume n'est pas suffisant, on ne ressent aucun étonnement, ni affaiblissement ou soulagement en arrivant sur la page blanche. L'idée du volume n'est pas assez soulignée, on ne peut pas vraiment parler de codex tellement le volume est faible... Du coup, on ne peut pas réellement savoir ce que valent les idées mises en place.
J'ai donc voulu continuer sur cette voie et pousser beaucoup plus loin, j'ai donc réaliser un codex de bon volume (trois fois plus gros que le précédent).
Dans celui ci, j'essaye également de voir si ce me serait pas plus interessant de jouer avec plus de phrases. j'expérimente un sonnet Loremipsumien pour voir ce que cela donne.
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